Laurent Richard, fondateur et directeur exécutif de « Forbidden stories » (« Histoires interdites »), est un spécialiste de la « Cash investigation ». Il a une vision marchande du journalisme, où il a fait son entrée… par la porte de la production… et du marketing. Jusqu’à 2017, année à laquelle il a lancé cette officine obscure, avec le soutien avéré de Reporters sans Frontières (RSF), ce documentariste n’a eu de cesse de « bombarder » les petites lucarnes françaises à coup de bluffs, comme en témoigne ce navet sorti en 2016 sous ce titre racoleur: « Le bourbier, l’impossible coalition contre Daech » où il prétend, du haut de son culot à deux balles, balancer des « vérités » sur « les failles d’une coalition impossible contre l’État islamique« .
Il n’est donc pas étonnant que les noms de ce « fils de pub » et assimilés soient associés au scoop klaxonnant sur une pseudo-infiltration par les services marocains du numéro de téléphone du président Emmanuel Macron, voire -et c’est le comble de l’invraisemblance- le numéro personnel du Roi Mohammed VI!
De graves accusations dont Richard – il l’est devenu à force de raconter des histoires interdites à dormir debout!-, doit répondre le 8 octobre 2021 devant le Tribunal correctionnel de Paris, après la décision du Royaume du Maroc d’attaquer en diffamation « Forbidden stories » et Amnesty international.
L’arroseur est arrosé!
Il est clair qu’à travers le recours à la justice nationale et internationale, le Maroc apporte déjà la certitude du mensonge des « révélations » de « Forbidden stories » et Amnesty International sur un pseudo-espionnage marocain sur les téléphones français, via le logiciel israélien « Pegasus ».
Il est clair aussi qu’à travers ce recours marocain, les colporteurs -quelle insulte pour le journalisme!-, auront bien des comptes à rendre à la justice d’autant plus que leurs accusations ne sont adossées à aucune preuve, si ce n’est cette surenchère dans l’ineptie et l’acharnement gratuit contre le Royaume.
Mais passons car il ne faut pas trop s’arrêter sur les colporteurs et oublier les stratèges cachés de ce nouveau coup bas, un de plus, mais de trop!
Il faut préciser que cette curée médiatique française intervient alors que la crise diplomatique entre Rabat et Madrid, d’un côté, et entre Rabat et Berlin, de l’autre, continue de faire fureur. On assiste donc à une forme de tirs groupés sur le Maroc, qui semble devenir la mauvaise conscience d’un voisinage européen résolument hostile.
De quoi le « crime » du Maroc est-il le nom?
Depuis la signature de l’Accord trilatéral Maroc-USA-Israël, signé fin décembre 2021, et la reconnaissance US de la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur ses Provinces sahariennes, le Maroc est systématiquement visé. Berlin, Madrid et Alger semblaient s’être passé le mot pour contrecarrer cette dynamique vertueuse qui place désormais le Maroc au centre des enjeux géostratégiques internationaux, consacre son rôle d’acteur régional clef, son statut de pourvoyeur de paix, de stabilité et de prospérité à l’échelle de la région Moyen-Orient-Afrique du Nord, le pourtour méditerranéen, voire au-delà.
Or, ce n’est pas de cet oeil lucide que la montée en puissance du Maroc est vue à l’autre bout du Vieux continent, pour ne pas parler de ce voisin de l’est extrêmement jaloux et malveillant.
Il est évident que tout n’est pas parfait au Maroc, qu’il reste encore du chemin à parcourir, mais est-il normal que le Maroc soit « châtié » de la manière la plus odieuse pour ce choix civilisé de l’effort, du travail et du progrès? Est-il normal que cette Europe des « Lumières« , « temple de la démocratie » et des « droits de l’Homme » mette la main dans la main du régime des caporaux finissant, pour tenter de contrer cette volonté du Maroc de se surpasser pour fabriquer l’avenir?
Ce n’est surtout pas « Forbidden stories » qui va empêcher le Maroc de poursuivre sa marche résolue vers le progrès.