Lors d’une conférence organisée à Montréal sur l’Indépendance de la Kabylie, le chef du gouvernement provisoire Kabyle, Ferhat Mehenni, a déclaré que le peule de cette région est colonisé depuis 1857. Car, ajoute-t-il, « Si la Kabylie a été décolonisée par la France en 1962, elle a été rapidement recolonisée lors d’une passation de consignes entre les deux Algérie, française et arabe.
Depuis, une politique anti-kabyle a été programmée dans le but de déraciner et de dépersonnaliser ce peuple fier et vaillant. Une déstructuration, poursuit-t-il, qui n’a pas cessé de s’amplifier avec le temps en essayant d’arabiser un peuple amazigh qui existe depuis des siècles. Du coup, souligne M. Mehenni, le régime militaire est devenu plus agressif, plus raciste en essayant de marginaliser cette région pour la dissoudre dans des soi-disant autonomie ou fédéralisme: « Le régime militaire veut nous coller le statut, assassin et criminel, d’une minorité nationale pour nous faire disparaitre. Nous sommes un peuple et une nation de 12 millions d’habitants qui vivent sur un territoire de 40.000 m2 et qui aspirent à disposer de leur liberté en devenant indépendants ».
Ferhat Mehenni dévoile le visage hideux des caporaux en chef algériens en affirmant qu’ils ont envoyé en Kabylie des terroristes, dits repentis, pour procéder à la salafisation de la jeunesse kabyle. Mais tout cette politique de destruction et de déstructuration sera vaine car le peuple kabyle est déterminé à retrouver son indépendance, conclut le chef du gouvernement provisoire Kabyle.