Le limogeage de l’ex-ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, est un premier pas pour corriger la trajectoire des relations maroco-espagnoles, a indiqué, samedi, le politologue et président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, M. Mohamed Bouden.
Dans une déclaration à la chaîne de télévision « M24 », M. Bouden a souligné qu’Arancha Gonzalez Laya représentait un élément de tension dans les relations maroco-espagnoles, et que son éviction à l’occasion d’un remaniement ministériel surprise peut être interprétée comme un premier pas, au cas où l’Espagne dispose d’une volonté de formuler des principes de base de ses relations avec le Maroc, fondés sur le partenariat et le bon voisinage.
Et d’ajouter que les autorités espagnoles veulent, par cette démarche, s’orienter vers la correction de la trajectoire qui, si elle persiste, érodera certainement davantage la position de l’Espagne au niveau régional.
M. Bouden a souligné que l’Espagne est la plus impactée en matière de coopération sécuritaire maroco-espagnole, relevant que le pays ibérique a été clairement touché au niveau économique.
Pour le président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, il y a des signes positifs liés au fait que le nouveau ministre, José Manuel Albares, connaît très bien la nature des relations maroco-espagnoles, ce qui ouvrira, selon lui, la porte à la communication entre les deux pays.