Ghali-Gate: la comparution, la visio et l’accusé malade. Tout sur l’ordonnance du juge Santiago Pedraz Gomez.

Le Collimateur a pu se procurer l’ordonnance adressée, hier mardi 25 mai 2021, par le juge d’instruction Santiago Pedraz Gomez, au chef des milices séparatistes, le dénommé Brahim Ghali, afin qu’il comparaisse le 1er juin prochain devant l’Audience nationale (voir ordonnance ci-contre).

 

 

 

 

Passons sur la demande de « garanties » formulée par la partie plaignante, Association sahraouie de défense des droits de l’Homme (Asadeh), pour empêcher toute éventuelle fuite de l’accusé, poursuivi entre autres pour crimes génocidaires, le magistrat chargé d’instruire le dossier l’a simplement ignorée.

Donc, pas de mesures contraignantes à l’encontre du « protégé » qui, toujours selon la même ordonnance, ne va pas non plus se présenter physiquement le jour J devant la plus haute juridiction en Espagne, pour répondre de ses crimes de guerre.

Dommage pour les victimes, y compris et surtout espagnoles, qui ne vont même pas pouvoir affronter le bourreau, sous prétexte que ce dernier, pourtant guéri du Covid, ne pourra pas retrouver l’usage de ses jambes pour faire le voyage de l’hôpital San Pedro, à Saragosse, vers le siège de l’Audience nationale, à Madrid. Le criminel, toujours selon Pedraz Gomez, aura droit à une audience en ligne, en visioconférence pour reprendre un terme en vogue en cette période de Covid.

Simplement, rien ne garantit là encore que l’accusé va devoir le faire. Notre crainte, -et elle est sérieuse-, est que l’accusé malade ne prenne pas ses jambes à son cou pour se rendre chez sa marraine l’Algérie.