Un scandale en cachait un autre. Et ce dernier promet de faire des vagues de la même ampleur que le tristement célèbre « Ghali-Gate », dénomination que votre modeste serviteur a accolée au scandale qui secoue l’Espagne depuis le 18 avril 2021, date à laquelle le chef des séparatistes, Mohammed Benbattouche, alias Brahim Ghali, est arrivé à bord d’un avion algérien médicalisé à la base militaire de Saragosse, nord d’Espagne, muni de son attirail de faux papiers d’identité et de faux documents de voyage…
Après le « Ghali-Gate », on a désormais droit au « NEKKACHE-GATE ». Le nom d’un ancien médecin de l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja, à Alger, décédé il y a maintenant 10 ans, mais dont le nom Mohammad al-Saghir Nekkache (voir plus haut sa photo avec feu Ahmed Ben Bella) a été usurpé par le général Saïd Chegriha pour le prêter au médecin, celui-là vivant, qui a accompagné le chef des milices séparatistes à l’hôpital San Pedro.
Mohammad al-Saghir Nekkache se serait retourné dans sa tombe puisque son nom est désormais associé à une affaire de faux et usage de faux par les autorités algériennes et de complicité de faux et usage de faux par leurs homologues espagnoles.
Circonstance aggravante pour le régime vert-kaki qui a toujours invoqué les morts pour achever les vivants: le défunt médecin fut un ministre des Moudjahidines, ce qui revient à faire une insulte incommensurable à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour libérer l’Algérie.
Le défunt médecin fut aussi le premier ministre de la Santé de l’Algérie indépendante, après une longue carrière en médecine, ce qui revient à faire aussi injure à tous ceux qui ont prêté le Serment d’Hippocrate.
Moralité: les 400 généraux qui s’accrochent au gouvernail du « Titanic Algérie » méprisent aussi bien les vivants que les morts.
Incroyable!