Alors que des voix s’élèvent en Espagne pour demander sa démission, l’impénitente Gonzalez Laya appelle à la rescousse les États membres de l’Union européenne pour l’aider à contrer ce qu’elle a qualifié «les manoeuvres du Maroc».
« Arancha González Laya a envoyé des instructions aux ambassadeurs d’Espagne au cours des dernières heures pour faire face aux efforts diplomatiques du gouvernement marocain », indique le site d’information espagnol « El Confidencial », faisant état d’une « note interne » rédigée par le diplomate Camilo Villarino , actuel directeur du cabinet du ministère des Affaires étrangères.
Notons au passage, que Villarino est l’un des rares hauts fonctionnaires du département González Laya à avoir participé à l’opération de transfert du chef des milices séparatistes, Brahim Ghali, à l’hôpital de Logroño avec une fausse identité pour être soigné à l’USI. Il se trouve aussi, que ce diplomate a été numéro deux à l’ambassade d’Espagne au Maroc pendant quatre ans.
Dans cette note interne, Villarino explique avoir appris que « le Maroc prend des mesures dans différentes capitales de l’UE pour présenter la version des événements liés à la crise actuelle dans les relations avec l’Espagne (et l’UE) », révèle « El Confidencial ». « Pour cette raison, il estime nécessaire que les lignes d’argumentation soient envoyées aux ambassades espagnoles « afin qu’elles puissent les utiliser de manière proactive dans leurs contacts avec les ministères des Affaires étrangères respectifs ».
González Laya veut instrumentaliser les événements de Sebta pour cacher la véritable raison de la crise avec le Maroc
Dans son « argumentaire », González Laya veut faire croire à ses homologues européens que la crise de Sebta « est directement liée à la situation au Sahara Occidental », révèle encore « El Confidencial ». Pour faire accréditer cet « argumentaire » sournois auprès des MAE européens, l’intéressée n’hésite pas à recourir au pathos en surfant sur « les terribles images de jeunes et d’enfants qui mettent leur vie en danger en mer », poussant le bouchon jusqu’à accuser les autorités marocaines d’utiliser ce rush migratoire « comme un outil pour exercer une pression politique » sur l’Espagne. « La coopération en matière de migration est la clé des relations bilatérales entre l’Espagne et le Maroc et aussi entre le Maroc et l’Union européenne », estime-t-elle, sans réaliser peut-être l’incongruité de cette perception étriquée, de surcroît arrogante, selon laquelle le Maroc serait « le gendarme de l’Espagne et de l’Europe ».
González Laya, pyromane dans le rôle du pompier
Après avoir mis le feu aux poudres de cette crise inédite avec le Maroc, en raison de sa naïveté déconcertante, mâtinée de mauvaise foi envers le Maroc, González Laya tente de jouer les sapeurs-pompiers en invitant Rabat à « regarder vers l’avenir et continuer à travailler pour que les relations se poursuivent et offrent les excellents résultats qu’il avait donnés au profit de la relation bilatérale ».
Mais González Laya doit savoir que le mal est fait. Les diplomates espagnols consultés par El Confidencial sont d’ailleurs nombreux à affirmer que « l’action de la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, qui a conduit à la crise diplomatique avec le Maroc, était très mauvaise ». Désastreuse, pour être plus précis.
L’ambassadeure du Maroc en Espagne a affirmé à juste titre, qu’ »en relations internationales, les actes ont des conséquences qu’il faut assumer ».
À bon entendeur, salut!