Qui veut la tête de Moncef Slaoui?

Le conseil d’administration de la multinationale britannique GlaxoSmithKline (GSK), l’un des dix géants de l’industrie pharmaceutique mondiale, a annoncé ce mercredi le licenciement de Moncef Slaoui, ex-« Monsieur vaccin » aux États-Unis sous l’ère Trump, de son poste de président du conseil d’administration de Galvani Bioelectronics, dont GSK est l’actionnaire majoritaire.

Le licenciement du dirigeant belgo-américano-marocain « fait suite à la réception d’une lettre contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui, qui se sont produites il y a plusieurs années alors qu’il était employé de GSK. Dès la réception de la lettre, le conseil d’administration de GSK a immédiatement lancé une enquête auprès d’un cabinet d’avocats expérimenté pour examiner les allégations. L’enquête sur la conduite du Dr Slaoui a corroboré les allégations et se poursuit« , annonce l’entreprise britannique.

« Les comportements du Dr Slaoui sont tout à fait inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK. L’entreprise attend de tous ses employés qu’ils se comportent conformément à ses valeurs, en particulier de ses dirigeants, dont les normes sont les plus élevées. Le harcèlement sexuel et tout abus de position de leadership sont strictement interdits et ne seront pas tolérés« , précise encore le groupe.