PREMIÈRE SORTIE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN DEVANT LE CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU: JOE BIDEN IGNORE LES GESTICULATIONS DES PARTIES HOSTILES À LA MAROCANITÉ DU SAHARA

Le président américain Joe Biden a tenu, hier jeudi 18 mars, une réunion virtuelle avec des ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, dont la présidence tournante est actuellement assurée par les États-Unis d’Amérique.

À cette occasion, M. Biden a fait le tour des conflits internationaux qui préoccupent son administration, de l’Asie, à l’Afrique, en passant par le Moyen-Orient.

Crise au Myanmar (Asie) après le putsch de la junte militaire et maintien en détention de l’ex-cheffe de l’Exécutif Aung San Suu Kyi (prix Nobel de la paix en 1991)… la guerre civile en Syrie qui, dix ans après son enclenchement, peine encore à voir le bout de tunnel; le conflit armé au Yémen entre le gouvernement légitime et les rebelles houtis pro-Iran…

L’Afrique, évidemment, n’a pas été en reste. Tenez, M. Biden a fait part de ses « graves inquiétudes » sur la situation au Tigré, en Éthiopie, où l’armée poursuit une opération de « nettoyage ethnique » à l’encontre de la population de cette région de la Corne d’Afrique aux velléités séparatistes.

Outre l’Éthiopie, le conflit inter-libyen décennal qui est en train de se régler grâce à la médiation marocaine notamment.

Que faut-il encore ajouter à ces conflits qui déchirent l’Afrique?

Ah, on allait oublier la question de la reconnaissance US de la marocanité du Sahara qui continue de tarauder quelques esprits tordus à l’est du Maroc et quelques voisins européens passés maîtres dans le registre du chantage. Qu’a donc dit le président Biden à ce sujet?

Circulez, il n’y a rien à signaler. Le président Biden n’a pas touché un seul mot au sujet du Sahara marocain.

Et pourtant, le camp adverse, notamment Madrid et Berlin, ont remué ciel et terre pour tenter de faire « rétropédaler » la nouvelle administration américaine sur la décision effective de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses Provinces sahariennes.

Le président Biden a littéralement ignoré les « attentes » de ceux qui misaient désespérément sur un changement de position sur la question de l’intégrité territoriale.

« Nous n’avons pas de nouvelles pour vous« , avaient dernièrement martelé les porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, et son homologue du Secrétariat d’État US, Ned Pierce. 

Pas de nouvelle, bonne nouvelle, dit-on au Pays de l’Oncle Sam.