Lundi 15 mars à Montauban, à l’occasion du 26e Sommet franco-espagnol, le président Emmanuel Macron et le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, ont signé une convention qui « ouvre la possibilité aux ressortissants des deux pays d’acquérir la double nationalité« .
Ce n’est pas le cas avec le Maroc, dont les ressortissants sont toujours obligés de renoncer à leur nationalité marocaine pour obtenir la nationalité espagnole.
Par exemple, un Marocain naturalisé espagnol ne peut pas utiliser son passeport marocain pour se déplacer dans son pays d’origine sans risquer de perdre sa nationalité espagnole.
Pourtant, la loi espagnole permet la double nationalité aux ressortissants de pays avec lesquels « l’Espagne entretient des relations privilégiées« .
Or, les officiels espagnols ne cessent de vanter des « relations d’exception » avec le Maroc. Premier partenaire économique de l’Espagne en Afrique, le Maroc est aussi le pays où le royaume ibérique compte le plus grand réseaux d’instituts Cervantes au monde.
Malgré ces atouts majeurs, l’Espagne refuse toujours aux ressortissants marocains de bénéficier de la double nationalité, marocaine et espagnole.
Pour précision, la première communauté étrangère d’Espagne est MAROCAINE (800.000 ressortissants). Et à ce chiffre, il faudrait ajouter les migrants irréguliers, le nombre total des Marocains dépasserait le million.