Extrémisme violent: une Conférence internationale à Rabat sur les nouveaux défis et les nouvelles réponses

Les travaux de la conférence internationale annuelle sur « la lutte contre l’extrémisme violent : de nouvelles réponses à de nouveaux défis » se sont ouverts mardi à Rabat, avec la participation d’experts et praticiens nationaux et internationaux spécialistes dans les questions liées au terrorisme et à l’extrémisme violent.

Organisée par l’Observatoire marocain sur l’extrémisme et la violence (OMEV) en partenariat avec la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), le Policy Center for the New South et la Rabita Mohammadia des Oulémas, cette conférence qui s’étale sur trois jours est marquée par la participation d’experts issus de différents continents et pays, notamment le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, le Sénégal, le Nigeria, Kenya, l’Espagne, la France, la Grande Bretagne, l’Italie, la Suisse, le Portugal, les États-Unis, l’Autriche, la Roumanie, Malte et l’Égypte, ainsi que des institutions régionales et internationales, en particulier la direction exécutive du contre-terrorisme des Nations unies.

Au programme de cette conférence figurent des session spécialisées, dont la première est consacrée aux « évolutions des menaces terroristes : de nouvelles réponses à de nouveaux défis », alors que la deuxième est dédiée aux « nouveaux défis de la cybersécurité : de la propagande et du recrutement au ciblage des infrastructures ».

La troisième session porte, quant à elle, sur les « évolutions idéologiques et dogmatiques de l’extrémisme violent et les nouvelles formes des récits de l’extrémisme et le discours de haine », tandis que la quatrième est consacrée « aux différentes expériences concernant le désengagement, la déradicalisation et la réhabilitation : approches, programmes et méthodes d’évaluation » et la dernière s’articule autour de la thématique: « les femmes et l’extrémisme violent : pour une nouvelle approche qui transcende les stéréotypes ».

En raison de l’état d’urgence sanitaire en vigueur, la conférence se déroule en présentiel, tout en garantissant les conditions de prévention et de sécurité des participants, et en vidéoconférence.