VIDÉO. RÉACTIVATION DES RELATIONS MAROCO-ISRAÉLIENNES. BENKIRANE RECADRE LES « DÉVEINARDS » (« SGOUA »)

Des voix s’élèvent au sein du Parti justice et développement pour appeler à la « démission » du Chef du gouvernement… et du parti. Saâd-Eddine El Othmani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’aurait pas dû signer la Déclaration conjointe scellant la réactivation des relations maroco-israéliennes, ce mardi 22 décembre, à Rabat, croient savoir ses détracteurs.

C’est à croire que M. El Othmani a été nommé par Sa Majesté le Roi pour satisfaire les désidératas de cette minorité insignifiante, de surcroît en déphasage avec les réalités géopolitiques de la région, et non pas pour servir les intérêts du pays. Ces voix dissonantes semblent ne pas prendre conscience ni mesurer la portée des choix stratégiques décidés, faut-il le préciser?, par la plus haute autorité du Royaume, autant sur la première cause nationale que sur la réactivation des relations maroco-israéliennes.

Vous avez bien lu: les choix stratégiques du pays, lesquels sont du seul ressort de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Feindre d’ignorer cette vérité aujourd’hui revient à faire preuve de cécité voire un manque flagrant de responsabilité, d’autant plus que le PJD est au pouvoir depuis maintenant dix ans!!

Mais passons, car le cafouillage a atteint des proportions telles que l’ancien chef du gouvernement et… du PJD… a dû sortir de sa « Khalwa » (retraite politique) pour rappeler à l’ordre les « déveinards » ( SGOUAÂ, pour reprendre une ancienne formule d’Abdelilah Benkirane).

 

 

 

 

 

« Si vous n’êtes pas d’accord avec la décision de la reprise des relations avec Israël, vous n’avez qu’à quitter le gouvernement », a-t-il martelé, en tentant de faire entendre raison à ces voix qui « chantent hors-scène ». « C’est le Roi qui prend les décisions sur les questions de souveraineté », a-t-il précisé, soulignant que monsieur El Othmani, actuellement 2ème personnalité dans la pyramide de l’État, ne peut que se ranger derrière le Chef de l’État, SM Mohammed VI, Commandeur des croyants, garant de l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

« Le PJD est un parti des institutions », a par ailleurs clarifié Benkirane, rappelant que tout avis contraire doit être exprimé et encadré selon les règlements du parti.

Une clarification qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Ce jeudi 24 décembre, Driss El Azami a annoncé dans un communiqué la convocation du Conseil national (parlement du PJD) pour dimanche 27 décembre, à partir de 10 heures.

Un meeting qui promet de se passer dans les étincelles et les flammes…