LE DÉRAPAGE ANTISÉMITE DU PREMIER MINISTRE ALGÉRIEN

« L’arrivée de l’entité sioniste à nos frontières vise à saper la stabilité de notre pays », a déclaré samedi le premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, à l’occasion du 60ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960, célébré au siège des Archives nationales, à Alger.

Le premier ministre algérien réagissait en effet au rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, annoncée jeudi dernier, suite à l’entretien téléphonique qu’a eu le Roi Mohammed VI avec le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump.

Puisant dans le lexique conspirationniste cher à ses maîtres galonnés, le premier ministre algérien veut instrumentaliser le rapprochement israélo-marocain pour faire peur au peuple algérien frère, l’amener à cautionner le fait accompli imposé par le régime vert-kaki, et renoncer à son « Hirak » enclenché le 22 février 2019 pour instaurer un État réellement civil et démocratique.