La décision des Etats-Unis de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara est « un pas historique » venu consacrer « la politique réaliste et juste » du Maroc, a affirmé, jeudi, le géopolitologue français, Aymeric Chauprade.
« La décision du président Trump de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara est un pas historique. Cette reconnaissance consacre la politique réaliste et juste du Maroc fondée sur « l’autonomie du Sahara dans la souveraineté marocaine ». Une approche intelligente qui a remporté un nombre croissant de succès depuis des années, tant à l’ONU même, qu’auprès de la grande majorité des États du monde », a souligné l’expert en géopolitique dans une déclaration à la MAP.
Avec cette décision, Donald Trump « aura fait ainsi avancer l’Histoire d’un grand pas et dans le sens de la paix », observe l’auteur du livre « Géopolitique d’un Roi ».
« Logiquement dans la foulée de cette reconnaissance, les États-Unis vont ouvrir un consulat américain à Dakhla. L’histoire reconnaîtra que le président Trump (…) aura tenté sur plusieurs dossiers internationaux de sortir des impasses idéologiques pour marcher vers des solutions réalistes », a relevé cet ancien député européen.
« On peut maintenant espérer que l’Union européenne dans son ensemble ne restera pas à la traîne et qu’elle ira au bout de sa logique en reconnaissant pleinement la souveraineté du Maroc sur son Sahara », a-t-il fait remarqué, avant de conclure que « ce serait l’intérêt et l’honneur de la France que de se mettre en tête d’une dynamique européenne de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara ».
SM le Roi Mohammed VI a eu, jeudi, un entretien téléphonique avec le Président américain Donald Trump au cours duquel ce dernier a informé le Souverain de la décision des USA de reconnaître, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara Marocain.
A titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les USA ont décidé l’ouverture d’un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et de contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.