Le spectre du troisième mandat plane sur la Faculté des Sciences juridiques, économiques et sociales (FSJES) Ain Chock-Casablanca et plus particulièrement sur le département du Droit public. En effet, le professeur Taoufiq Rahmouni aux commandes de ce département durant deux mandats s’est présenté pour briguer un troisième mandat. Et pourtant les lois régissant ces structures au sein des Facultés ne permettent pas un troisième mandat.
Apparemment, le chef de département sortant croyait qu’il serait seul candidat au poste pour briguer un troisième mandat. Mais, il s’est retrouvé face à la candidature de Hansae Kejji, professeure des sciences politiques au même département. Celle-ci tablait sur l’alternance et sur l’éventualité de baliser la voie à la gent féminine pour diriger ce département pour la première fois dans l’histoire de cette faculté.
Dans la foulée, plusieurs voix s’élevaient pour dénoncer cette culture de s’accrocher au pouvoir et de « troisième mandat » qui prend le chemin de l’université qui enseigne les principes de l’alternance au pouvoir.
Les mêmes voix n’écartent pas le recours à la justice administrative au cas où les professeurs se retrouveraient devant le fait accompli ce jeudi 10 décembre pour choisir entre les deux candidatures afin d’élire leur chef de département.