
La main a dû trembler et les yeux s’embuer, au moment où votre modeste serviteur annonçait, sans y croire, le départ de Mahmoud, un jour de grand froid.
Troublante coïncidence: l’artiste venait de souffler sa 72ème bougie, le 8 novembre dernier.
L’auteur-interprète de « Mazal al hal » est parti tôt, mais le sort est imparable et ainsi en a-t-il décidé.
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D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’eus qu’une seule occasion de rencontrer l’artiste. Ce fut à la fin des années quatre-vingt-dix, boulevard des FAR, à Casablanca, autour d’une tasse de café. L’image que j’ai gardé de mon interviewé est celle d’une tristesse enfouie… une tristesse propre à tous ceux qui sont forgés par l’épreuve…
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Malgré un parcours artistique atypique, l’homme a su rester remarquablement humble, simple et attachant.
Le silence olympien de Mahmoud cache pourtant des volcans de créativité, celle d’un artiste qui a inscrit en lettres d’or son nom parmi les sommités de la scène lyrique nationale.
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Il n’est pas un seul foyer au Maroc, voire ailleurs, où Mahmoud n’ait pas été écouté et apprécié. On pense particulièrement à cet hymne à notre chère Nation « Ichi y’a Bladi Ychi », « Saa saida », « Ya tara yaoud » et … « Mouhal yansak Albal ».
On ne t’oubliera jamais, Mahmoud.
Paix à ton âme.