C’est certainement la plus longue nuit qu’auront vécue nos frères d’Oran, Ain Témouchent et Mostaghanem. Ni les feux qui dévoraient le massif forestier qui s’étend à longueur de cette région frontalière de l’Oriental marocain, ni les cris de détresse lancés par les populations sinistrées ne semblent avoir avoir trouvé un quelconque écho chez les généraux fanfarons terrés dans le luxueux Club des Pins, à Alger.
Les réseaux sociaux ont résonné durant toute la nuit de vendredi à samedi d’appels au secours, lancés par nos frères d’Oran, Ain Témouchent et Mostaghanem, sans que ces cris aient trouvé une quelconque résonance au sein de l’état-major de la pourtant puissante armée algérienne, qui n’a d’yeux que sur la « Issaba » de Rabouni, qu’elle continue d’engraisser à coups de milliards de dollars, au détriment du peuple algérien frère.
Le régime vert-kaki qui continue de se jeter à fonds perdus dans l’achat d’armement, avec tout ce que cela comporte de rétro-commissions engrangées et placées par les généraux prédateurs dans d’occultes comptes bancaires ouverts à l’autre bout de la frontière nord de l’Algérie, semble avoir oublié d’investir dans la protection civile de son peuple.
Il est triste de constater que les moyens utilisés dans l’extinction des incendies de forêt restent rudimentaires, à l’image des « cercueils volants » de l’ANP souvent mal entretenus. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’arsenal de l’armée de l’air algérienne détient la triste palme des crashs à l’échelle mondiale.
Une Algérie qui bat de l’aile, sous le regard d’un régime militaire qui n’en finit pas de piller et de réprimer, au mépris du présent et de l’avenir d’un peuple, pour ne pas parler du passé douloureux de ce pays.