UN DOCUMENT FRANÇAIS SUR LA MAROCANITÉ DE TINDOUF RELANCE LE DÉBAT SUR UNE PARTIE DU SAHARA ORIENTAL MAROCAIN TRONQUÉ AU PROFIT DE L’ALGÉRIE.

Rappelez-vous: le 20 avril 2020, lecollimateur.ma soulevait la question sur le sort d’une partie du Sahara oriental marocain tronqué au profit de l’Algérie. « Marocanité de Tindouf: voici le document que les autorités algériennes n’aimeraient pas voir », avions-nous en effet titré, en reproduisant un document de l’ancien SDECE (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage), actuelle DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure), daté du 16 mai 1962.

« Les populations de Tindouf ne voulaient pas participer au référendum d’autodétermination alors prévu en Algérie au motif qu’il était impensable qu’ils renoncent à leur nationalité marocaine » et qu’ »il leur était impossible de voter » audit référendum d’autodétermination du peuple algérien frère », certifie le document.

Sept mois plus tard, le document revient au devant de la scène et produit un effet viral sur les réseaux sociaux, dénotant ainsi une remarquable prise de conscience au sujet d’une partie non négligeable du Sahara oriental marocain annexé illégalement à l’Algérie.

Notons que cette levée de boucliers populaire intervient alors qu’Alger a franchi un nouveau palier dans l’escalade contre la souveraineté marocaine sur son Sahara, en poussant dangereusement ses pions séparatistes vers Guergarat, pour bloquer le seul couloir terrestre reliant l’extrême sud marocain et le nord de la Mauritanie.

Il faut noter que cette escalade algérienne intervient alors que le Maroc réalise des percées sur le dossier du Sahara, traduit par ce remarquable ballet diplomatique que connaît depuis fin 2019 Dakhla et Laâyoune, où pas moins de 15 pays africains ont ouvert des consulats généraux, sans compter les Émirats arabes, premier pays arabe à franchir le pas en décidant d’inaugurer son consulat général demain mercredi 4 novembre à Laâyoune.

Plus le Maroc avance dans la consolidation de sa souveraineté sur son Sahara, plus Alger redouble d’agressivité et tente de bloquer toute possibilité de règlement du conflit.

Il est évident qu’Alger ne veut pas d’issue au différend factice autour du Sahara marocain. Et pour cause, toute issue de ce contentieux serait de nature à remettre sur la table les vieilles-nouvelles revendications du Maroc sur les territoires de son Sahara oriental tronqués au profit de l’Algérie. On pense en autre autres à Tindouf, Colomb-Béchar, Laknadssa…, etc, lesquels sont bel et bien marocains.

Il faut noter que la convention de 1972, relative au Sahara oriental marocain, occupé illégalement par l’Algérie, n’a pas encore été définitivement ratifiée par le Parlement marocain.