Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s’est saisi de l’enquête ouverte suite à l’attaque à l’arme blanche perpétrée, jeudi matin à l’intérieur de la basilique de Notre-Dame de Nice, faisant au moins deux morts et plusieurs blessés, rapportent les médias de l’hexagone.
Une enquête à été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste », « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », ajoute-t-on.
Elle a été confiée à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a indiqué le Pnat.
L’auteur de l’attaque, connu des services de sécurité, a été blessé par la police et évacué vers un hôpital, a déclaré à la presse le maire de Nice, Christian Estorsi, qui a annoncé que le président Emmanuel Macron va se rendre sur place en fin de matinée.
Les victimes sont un homme et une femme qui se trouvaient à l’intérieur de la basilique, tandis que le gardien de la basilique a été grièvement blessés.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin préside une « réunion de crise » au siège de son département, alors qu’une minute de silence a été observée à l’Assemblée nationale, en hommage aux victimes de cette attaque.
La séance parlementaire consacrée au reconfinement, annoncé mercredi soir par le président Emmanuel Macron, a été suspendue pour quelques minutes suite à l’annonce de l’attaque.
Cette attaque intervient deux semaines après l’attentat ayant visé en région parisienne, un professeur de collège, qui avait été décapité par un jeune réfugié tchétchène.