La Confédération nationale de la pêche côtière au Maroc(CNPC) a tenu plusieurs réunions avec les groupes parlementaires ainsi qu’avec les dirigeants des partis politiques pour discuter des problèmes qui rencontre ce secteur. Au cours de ces discussions l’accent a été mis notamment sur les problèmes structurels dans lesquels patauge la pêche côtière ainsi que sur l’actualisation des textes législatifs organisant ce secteur.
La CNPC estime que l’amendement des lois régissant ce secteur est devenu impératif face à l’évolution du temps et des pratiques de la pêche. Autant dire, indique la même source, que cette révision des textes serait un tremplin pour une véritable réforme de ce secteur. Ces amendements souligne un communiqué de cette Confédération concernent la Loi n° 15-12 relative à la prévention et à la lutte contre la pêche illicite, la loi 15.02 relative aux ports ainsi que la loi 14-08 relative au mareyage.
Le volet fiscal a été aussi évoqué avec les interlocuteurs politiques des dirigeants de la CNCP qui appellent à l’amender conformément au principe de la justice fiscale. Le communiqué aborde, par la suite, le plan Halieutis qui est supervisé par le ministère de l’agriculture et que la CNCP considère comme étant la première stratégie intégrée du secteur de la pêche côtière au Maroc.
La Confédération préconise toutefois l’organisation d’assises nationales pour évaluer l’impact de ce cette stratégie zone par zone (A, B et C) avant d’entamer le deuxième plan d’Halieutis initié par le roi Mohammed VI. Le communiqué de la Confédération considère, par ailleurs, que l’Office national de la pèche(ONP) a failli à sa mission essentielle de promouvoir et de commercialiser, d’une manière efficace, la production poissonnière.
Du coup, poursuit la CNCP l’échec de cette gestion a porté préjudice aux professionnels en causant un recul sensible de leur productivité et de leur investissement notamment pendant cette période de crise épidémiologique.