Anwar El Joundi qui nous a quittés ce triste mardi 15 septembre, est issu d’une célèbre famille d’artistes, ayant marqué de ses profondes empreintes la scène artistique nationale et arabe.
Il est né d’un père qu’on ne présente plus tellement il est connu et reconnu à l’échelle nationale et arabe, l’acteur-dramaturge regretté Hassan El Joundi, et d’une mère aussi artiste, en l’occurence la grande dame du théâtre marocain Fatéma Belmeziane.
Le défunt Anwar El Joundi a développé dès sa tendre enfance, une passion quasi-innée pour le théâtre et un remarquable engagement pour les nobles causes humanistes. Il s’est distingué, en 1974, par un premier rôle dans la pièce « Al Qadia » (« La Cause », écrite par son défunt père Hassan El Joundi), où il a incarné avec brio le rôle d’un enfant palestinien.
Ce qui l’a encouragé à développer son talent par sa participation dans une série de présentations sur les planches et les plateaux de cinéma et de télévision.
À la tête de la troupe « Fonoun al-Masrah », le défunt a donné naissance à des chefs-d’oeuvre théâtraux, notamment « Afak Khaddama », traitant de l’exploitation abjecte de la précarité des bonnes.
Un engagement humaniste qui, au-delà de la scène, était perceptible dans la vie d’un artiste tant aimé et apprécié.
Anwar, tu nous manqueras terriblement…