Suite à la diffusion par certains organes de presse d’allégations infondées sur une prétendue « connivence entre des pilotes de ligne marocains et des instances syndicales représentant l’Algérie et l’Afrique du Sud », et vu le caractère dangereux des accusations injustifiées, l’Association marocaine des pilotes de ligne (AMPL) annonce dans un communiqué parvenu à lecollimateur.ma qu’elle se voit dans l’obligation d’éclairer l’opinion publique et l’ensemble des médias sur les points suivants:
“L’AMPL est une association indépendante et apolitique affiliée à I’IFALPA (International Federation of Airline Pilots Associations- Montreal), une instance internationale strictement professionnelle et apolitique fondée en 1948 et qui regroupe quelques 140 000 membres représentant plus de 100 pays différents.
Dans le cadre des échanges de coopération instaurés en son sein entre les associations qui la composent, I’IFALPA a appris que 65 Pilotes marocains en majorité des représentants syndicaux ont été licenciés de façon abusive. De ce fait, et comme le stipulent ses statuts qui intègrent le principe de «mutual assistance», l’IFALPA a saisi par écrit l’ensemble des associations affiliées dont une dizaine avait d’ores et déjà saisi la Direction actuelle Royal Air Maroc, leur demandant de saisir à leur tour la présidence de RAM en réaction de solidarité avec leurs confrères bafoués dans leurs droits syndicaux.
L’AMPL, qui n’a jamais sollicité l’ingérence d’une quelconque partie étrangère dans le combat qu’elle mène depuis plus de 50 ans dans la défense des droits légitimes de ses pilotes, exprime ici, à travers son Bureau et l’ensemble de ses membres, sa profonde indignation face à ce vil procédé dont le but ultime est de ternir l’image du Pilote Marocain, et écorner son patriotisme en tentant pitoyablement de le faire passer pour un traître à sa patrie.
Sur ce point particulier, tous les membres de l’AMPL sont décidés à aller jusqu’au bout de leur action pour défendre leur honneur en usant de tous les recours constitutionnels garantis par l’Etat de Droit”.