ALGÉRIE. QUAND LE GÉNÉRAL CHANEGRIHA INTERPELLE LE MAE BOUKADOUM SUR LE SAHARA OCCIDENTAL… MAROCAIN.

Le ministre algérien des Affaires étrangères vient d’accorder une interview à la revue de l’Armée nationale populaire (ANP), « El Djeich ».

En Algérie, -c’est un secret de polichinelle-, tout le monde sait que c’est l’armée qui dicte la ligne de conduite de la politique extérieure. 

Mais passons, car il semble que Sabri Boukadoum a quelle chose de nouveau à « révéler » à l’ANP, dont le patron n’est autre que le très marocophobe général Said Chanegriha. Tenez, il a fait miroiter, paf, « une nouvelle ère » pour la diplomatie algérienne, basée sur le « pragmatisme », le principe « gagnant-gagnant » dans ses relations avec les pays du voisinage (Afrique, Maghreb, Sahel, etc).

Remarquez que le MAE algérien a repris à son compte la même terminologie utilisée par la diplomatie marocaine: « pragmatisme », principe « win-win » avec ses partenaires internationaux, notamment africains.

Sur le fond de la « nouvelle ère » promise, le ministre Boukadoum ne dit rien. À part, -et il fallait s’y attendre-, cette « position réitérée constamment par l’Algérie concernant le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination »!!

Vous avez bien vu: tout change pour ne rien changer!! 

Le régime vert-kaki a du mal à se défaire de sa fixation quasi-pathologique sur le Maroc et sur son Sahara, principal sujet de sa politique extérieure. Il a du mal aussi à comprendre les nouvelles réalités géopolitiques, à plus forte raison en prendre acte. Il peut réitérer à l’infini son soutien à la pseudo-« rasd », rien ne changera à la réalité de la marocanité du Sahara.