Le groupe de travail thématique chargé de la législation relative au système de santé, au sein de la Chambre des représentants, a souligné l’impératif de l’amélioration des législations sanitaires, en dépit de leur diversité.
Mettant en avant l’importance des législations sanitaires en tant que l’un des éléments nécessaires de la réforme, le groupe de travail a relevé, lors d’une réunion tenue lundi, que l’amélioration de ces législations, en dépit de leur diversité, reste une nécessité pour les acteurs du secteur de santé, que ce soit au niveau de la loi-cadre, l’exercice de la profession, la couverture sanitaire, les professions paramédicales ou les organes et les établissements concernés, indique un communiqué de la Chambre des représentants.
Lors de cette réunion, consacrée aux rôles et à la méthodologie de travail du groupe, les intervenants ont souligné l’importance des initiatives présentées par les composantes du conseil, sous forme de propositions de lois, tout en rappelant leurs contenus, notamment en ce qui concerne les problématiques en rapport avec l’accès aux soins, la couverture sanitaire, les ressources humaines, les disparités géographiques et sociales, l’exercice des professions médicales, les accidents de travail et les initiatives législatives visant à créer le conseil consultatif national de la santé, prévu par la loi-cadre.
Ils ont, de même, considéré que l’objectif du groupe est de diagnostiquer avec précision le système, de rechercher les lacunes et de jeter la lumière sur les problèmes et les besoins législatifs, à travers des auditions et des journées d’étude et de communication qui seront la base de l’élaboration d’une conscience collective réformiste du système sanitaire dans ses différentes dimensions.
A cette occasion, le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki a indiqué que le travail du groupe s’inscrit dans le cadre des dispositions du règlement intérieur de la Chambre et que sa création répond au caractère primordial que revêt le secteur de la santé dans l’agenda de l’Etat, mettant en avant l’approche Royale relative au système de santé et l’attention accordée par SM le Roi Mohammed VI à la protection sociale en général, et à la santé des citoyens en particulier.
Au cours de la réunion, les objectifs stratégiques de cet organe ont été définis sous formes d’axes concernant le volet législatif, l’aspect financier relatif aux infrastructures, le volet lié aux ressources humaines et le volet relatif à la réalisation de la justice territoriale dans l’accès aux soins, outre l’aspect de la gouvernance et de la gestion des programmes relatifs au secteur de la santé.
Selon le communiqué, le groupe a proposé un programme dédié à la tenue d’auditions avec les principaux acteurs du système de santé, l’organisation de rencontres d’étude axées sur « la couverture sanitaire universelle », « l’exercice de la profession dans le secteur public et privé » (en présence des représentants de la profession médicales et paramédicales…) et « les infrastructures et la carte sanitaire » (en présence des représentants des secteurs gouvernementaux intervenants, la société civile…), ainsi que l’organisation d’une journée d’étude pour présenter l’initiative parlementaire dans le secteur de la santé.
Ainsi, quatre dates ont été proposées pour organiser des réunions d’étude pendant, durant la période entre octobre et décembre, selon la même source. Soulignant l’importance de la concertation des efforts pour réussir cet important chantier parlementaire, le président et les membres du groupe ont rendu hommage au personnel médical et administratif et à l’ensemble du personnel du secteur public et privé qui ont démontré leurs compétences et sens de sacrifice face à la pandémie de Covid-19.