Vidéo. Les détails du crash qui a coûté la vie à un pilote instructeur et à son élève, dans la région de Kénitra

Deux personnes ont trouvé la mort dans le crash d’un avion de tourisme monomoteur biplace, jeudi 19 août, à proximité d’une usine de matériaux de construction, située aux abords du Kilomètre 7 menant à Tanger, rapportait lecollimateur au moment de l’accident, en citant des sources locales.

Le crash de l’appareil rattaché à l’Aéro-club de Rabat, de type Cessna 150, immatriculé CN-TGC, a tué sur le coup un pilote instructeur, ex-pilote des Forces royales air (FRA), feu Brahim Tahari, par ailleurs responsable de l’Association nationale de l’histoire de l’aviation au Maroc, et son élève, un parapentiste qui venait de commencer à prendre des cours d’aviation. 

 

 

 

 

Une recherche sur le type d’avion à bord duquel se trouvaient le pilote instructeur et son élève, suffit à montrer que l’appareil est des plus populaires et des plus fiables dans l’histoire de l’aviation civile.

Quand à cette fiabilité, il faut ajouter la longue et riche expérience du pilote instructeur, ayant servi dans les rangs des Forces royales air (FRA) dans les années soixante-dix, ce crash regrettable laisse planer plusieurs zones d’ombre et moult interrogations. L’appareil a-t-il subi une panne de moteur ou de commandes? Dans ce cas de figure, qui l’a autorisé à survoler? À qui en incombe la responsabilité? Et quelles mesures prendre pour éviter que ce genre d’accidents ne se reproduise? 

Il se susurre ici et là que l’appareil « était en fin de potentiel » et devait donc être cloué au sol.

Une chose, cela étant, reste sûre: une enquête s’avère nécessaire pour faire la lumière sur les circonstances du crash de cet avion qui, fort heureusement, s’est produit dans un terrain inhabité.