La France a « condamné avec la plus grande fermeté » la mutinerie, qui s’est engagée mardi à Kati au Mali, a déclaré le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
« La France partage pleinement la position exprimée par la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le communiqué qu’elle vient de faire paraître et qui appelle au maintien de l’ordre constitutionnel et exhorte les militaires à regagner sans délai leurs casernes », a souligné le chef de la diplomatie française dans un communiqué.
Il a indiqué que « la France réaffirme avec force son plein attachement à la souveraineté et à la démocratie maliennes », notant que les autorités françaises au plus haut niveau « restent très attentives » à l’évolution de la situation dans le pays africain.
La presse de l’hexagone rapporte de son côté que le président Emmanuel Macron s’est entretenu de la situation avec le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, ivoirien Alassane Ouattara et sénégalais Macky Sall.
M. a exprimé « son plein soutien aux efforts de médiation en cours de la CEDEAO », ajoutent les médias citant l’Elysée.
Pour sa part, l’Union africaine a condamné énergiquement l’arrestation du Président malien, le Premier ministre et autres membres du gouvernement malien et appelé à leur libération immédiate.
Dans un communiqué publié mardi soir, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a condamné fermement toute tentative de changement anticonstitutionnel et appelé les mutins à cesser tout recours à la violence et au respect des institutions républicaines.