Espionnage. Il aurait bénéficié de billets d’avion payés par l’ambassade de France au Maroc pour produire des « notes stratégiques ». L’actuel porte-parole du gouvernement algérien au coeur d’un nouveau scandale

Le chercheur algérien établi en France, Ali Bensaad, vient de porter de graves accusations contre l’actuel porte-parole du gouvernement algérien, Amar Belhimer. Dans un article publié sur sa page Facebook, l’ancien chercheur au CNRS, affirme que M. Belhimer « avait bénéficié de billets d’avion payés par l’ambassade de France au Maroc (…) et fourni des notes à des institutions dépendant du ministère français de la Défense ».

M. Belhimer, également ministre de la communication, « a tissé des liens et collaboré avec des institutions militaires françaises et produit pour elles des notes longtemps avant même d’avoir pensé un jour être ministre », pointe encore le chercheur algérien.

Excédé par l’acharnement du Département Belhimer contre le journaliste Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison ferme pour « atteinte à l’unité nationale », Ali Bensaad exige du porte-parole du gouvernement algérien de « s’expliquer publiquement » sur son passé avec les services français.

L’auteur de ces accusations ne précise toutefois pas la nature de la « collaboration » passée de M. Belhimer avec l’ambassade de France au Maroc, ni sur le contenu des « notes stratégiques » que ce dernier aurait fournies au ministère français de la Défense.

Affaire à suivre…