Nouveau record alarmant pour la monnaie algérienne. Ce samedi 28 novembre, l’euro s’échangeait à 290 dinars au « Square » d’Alger, marché parallèle de devises à ciel ouvert.
Cette chute libre du dinar entraîne inexorablement une hyper-inflation et un effondrement cataclysmal du pouvoir d’achat, déjà laminé par des hausses vertigineuses des prix des produits de première nécessité.
Hydrocarbures, bénédiction ou malédiction?
L’Algérie illustre les effets désastreux de la forte dépendance aux hydrocarbures, combinée à une gestion économique désastreuse. Dans ce pays, les hydrocarbures représentent près de 30% de la richesse du pays. Ils comptent pour 98% des exportations, et rapportent environ 70% des rentrées fiscales de l’Etat. Le niveau de vie des Algériens et la santé économique du pays se calquent aujourd’hui sur les prix du baril de pétrole.
Hors pétrole et gaz, elle ne produit presque rien et importe tout ce qu’elle consomme.
Pendant ce temps, la corruption endémique continue son œuvre, l’incompétence chronique de la classe dirigeante, l’isolement diplomatique croissant du pays, et l’obsession des dépenses militaires dans une Algérie transformée par les généraux en chasse gardée pour les copains… et autres coquins.
