L’ex-juge et néanmoins ami espagnol du polisario, Baltasar Garzon, se prépare à défendre l’argentier du Hezbollah, Alex Saab

L’avocat espagnol, Baltasar Garzon (ex-juge de l’Audience nationale espagnole), défendra Alex Saab, Colombien d’origine libanaise, ont annoncé mardi les médias espagnols.

Détenu au Cap-Vert depuis le 12 juin 2020, Alex Saab est poursuivi notamment pour blanchiment d’argent au profit du régime du dictateur vénézuélien Nicolas Maduro et du régime iranien des Mollahs.

Ce n’est pas hasard si Maduro a sollicité l’ex-juge de la plus haute juridiction espagnole, pour tenter de « blanchir » son ami Alex de l’accusation portée à son encontre par les États-Unis, qui demandent son extradition et sa comparution devant la justice américaine. 

Ami de longue date du satrape de Caracas, N. Maduro, Alex Saâb est aussi connu pour ses accointances avec Hezbollah libanais, lui-même compromis dans l’armement du front séparatiste du polisario.

De curieuses affinités entre Alex Saâb et l’ex-juge espagnol, lui aussi déjà compromis avec le front séparatiste du polisario. 

Pour rappel, Baltasar Garzon, alors juge de l’Audience nationale espagnole, avait annoncé en 2010 vouloir se déplacer à Tindouf pour soi-disant « auditionner les victimes sahraouies du Maroc ».

L’entrée en scène dans l’affaire d’Alex Saab confirme le pedigree de l’ex-juge espagnol, prêt à vendre son âme aux pires dictateurs dont le Venezuela, l’Algérie, avec son appendice polisarien, sans compter le régime iranien et son bras armé au Liban, le Hezbollah.