Un scribouillard algérien a cru utile de réagir à la vague d’indignation qui secoue le Parlement européen, face au scandale du détournement de l’aide humanitaire pour l’achat de chars lourds et de missiles sol-air au profit du polisario.
« Manipulations au Parlement européen: les marionnettistes du Makhzen, l’extrême droite et la cause légitime d’un peuple sous occupation », éructe le dénommé Slimane Hamazoui, dans une « tribune » diffusée vendredi sur le (très indépendant) site d’information « Tout sur l’Algérie ».
Usant du faux statut de « politologue », qui a souvent servi de cache-nez aux agents du DRS-DSS (renseignements algériens), il s’est risqué à l’exercice périlleux de la diatribe qu’il a confondue avec la diffamation, souvent creuse et infructueuse.
Y a-t-il plus marionnettistes que les généraux algériens qui restent toujours en coulisses et qui « dirigent » l’Algérie par des présidents nommés et apportés sur leur char.
Les manigances de l’ombre, le mensonge et les manipulations font partie de l’ADN du régime obsolète algérien.
Il est évident qu’on ne saura jamais la vérité avec ce régime sur le nombre des séquestrés à Tindouf… sur les modalités de distribution des vivres européennes… sur la réalité des violations barbares des droits humains à Tindouf…
Comme on ne saura pas la vérité sur le « qui tue qui? » de la décennie noire (250.000 morts!!)… sur les faux barrages inspirés par la junte… sur les assassins de Boudiaf… sur les meurtriers des Moines de Tibherine…
Alors ce politologue du dimanche Slimane Hamazoui est le dernier à donner des leçons d’éthique ou faire des analyses sur la grave question des détournements de la pseudo aide européenne aux séquestrés.
Toutes les statistiques que donnent la dictature sanglante algérienne sont fausses et bidonnées. Un régime qui fanfaronne sur une réserve de 60 milliards de dollars… alors qu’il a reçu hier en un geste charitable quelques millions d’euros de la part de l’UE pour sauver l’Algérie du naufrage sanitaire.
Triste Algérie qui vit du mensonge et de la manipulation sous les mâchoires d’une dictature militaire qui n’hésite devant aucune tromperie pour survivre.
