La Cour d’Alger a accédé ce jeudi 2 juillet à la demande de la remise en liberté provisoire du militant Karim Tabbou, introduite par ses avocats, mais a rejeté l’opposition à l’exécution de l’arrêt du 24 mars, condamnant le militant politique à 1 an de prison ferme.
Le fondateur de l’Union démocratique et sociale (UDS, interdit) devrait quitter dans l’après-midi de ce jeudi la prison de Koléa, où il a déjà passé près de dix mois derrière les barreaux.
Le verdict de la Cour d’Alger atténuera le calvaire du principal meneur du hirak anti-régime, qui s’est déclenché le 22 février 2029 en vue d’instaurer un État civil réellement démocratique et populaire en Algérie.
Rien en revanche n’a été encore décidé pour Amira Bouraoui, condamnée le 21 juin à une année de prison ferme. Cette militante du Hirak est poursuivie, entre autres lourdes accusations, pour « offense » au président mal-élu Abdelmajid Tebboune.