Hala Sarhan s’attaque à Basma Boussil: quelle mouche a donc piqué l’animatrice de talk-show égyptienne?

 

 

 

Par: Zakia Laaroussi

À une époque où la parole est devenue une arme à double tranchant, certains l’utilisent pour défendre la vérité, tandis que d’autres s’en servent pour salir et poignarder dans le dos. Malheureusement, c’est exactement ce qu’a fait la journaliste Hala Sarhan avec ses déclarations provocantes à l’encontre de l’artiste marocaine Basma Boussil. Plutôt que de se poser en défenseure des femmes, elle s’est transformée en un glaive empoisonné, visant directement le cœur de toute femme assez courageuse pour réussir ou exprimer sa douleur.

Une question s’impose alors : qu’est-ce qui a réellement poussé Hala Sarhan à une attaque aussi virulente ?
S’agit-il d’une véritable défense de Tamer Hosny ou simplement d’une tentative désespérée de regagner les projecteurs éteints depuis longtemps ?

Comme le dit si bien un proverbe : «Le tambour peut couvrir le son de la flûte, mais la vérité finira toujours par éclater».

Il est évident que l’intention de Hala Sarhan n’était pas de défendre, mais de provoquer un tumulte médiatique au prix de la dignité d’une femme qui a simplement choisi de parler de ses blessures.

Hala Sarhan, cette femme de média aguerrie, aurait dû tendre l’oreille et écouter la détresse de Basma Bousil, au lieu de la réduire à une quête de célébrité par le mariage. «Depuis quand l’expression des émotions est-elle un crime ?» Basma n’a jamais eu besoin de l’aura de Tamer pour briller. Avant lui, elle était déjà une artiste talentueuse, portée par sa voix et sa grâce. La notoriété ne se distribue pas comme un cadeau ; elle se construit par le travail acharné.

Mais Hala Sarhan est allée plus loin, affirmant que Basma s’était mariée à Tamer pour la gloire. Quelle arrogance ! Qui est-elle pour juger des intentions d’une femme dont elle ne connaît ni les douleurs ni les sacrifices ? Et comme on le dit au Maroc : «Ce n’est pas parce que tu sens l’odeur de l’huile chaude que tu peux deviner la recette».
Le silence n’a jamais été une preuve de soumission.

Au Maroc, on dit souvent : «Le silence est signe de sagesse», mais il devient parfois une bombe à retardement. Et lorsqu’une femme choisit enfin de parler, ce n’est pas pour détruire, mais pour se libérer. Basma Bousil n’a pas cherché à salir l’image de son ex-mari, elle a simplement partagé sa vérité après avoir souffert en silence trop longtemps.

Hala Sarhan semble avoir oublié que les Marocaines sont fières et dignes. «Ce que tu ne peux faire toi-même, personne ne le fera à ta place», dit-on chez nous. Les Marocaines sont des mères, des épouses, des travailleuses acharnées, des femmes de pensée et de cœur. Elles n’attendent de reconnaissance de personne, car leur succès est le fruit de leur lutte et de leur persévérance. Basma n’a jamais été un fardeau pour la réussite de Tamer ; elle s’est construite par son propre talent et sa résilience, même après avoir touché le fond.

Mais le plus douloureux dans cette histoire, c’est que cette attaque vienne d’une femme, d’une professionnelle du mot, qui connaît parfaitement le poids des mots et les blessures qu’ils peuvent  causer. Plutôt que de panser les plaies, elle a choisi d’y enfoncer un couteau encore plus profondément.

Hala Sarhan, n’as-tu jamais entendu ce proverbe marocain : «Entre la chair et l’ongle, seul le sale s’interpose» ? Personne n’a besoin de ceux qui jettent de l’huile sur le feu, tentant d’empoisonner la relation fraternelle entre les Marocains et les Égyptiens. Nous sommes des frères depuis toujours, unis par l’histoire et le respect mutuel. Rien ni personne ne pourra ébranler cette fraternité, surtout pas des paroles creuses et des déclarations opportunistes.
Quant à cette vague médiatique que tu essaies de chevaucher, sache qu’elle a déjà sombré depuis longtemps. Il ne reste plus que l’écume, sans valeur et sans avenir.

Basma ne se taira plus. Elle a parlé avec dignité, puis elle a avancé, la tête haute, tandis que tes mots resteront de simples «échos dans une vallée désertée… que personne n’écoute».

Si tu penses qu’attaquer une femme accomplie te ramènera à la gloire d’autrefois, détrompe-toi ! Les femmes libres ne sont jamais vaincues par des rumeurs et ne plient jamais devant la petitesse des jaloux.

Les Marocaines, qu’on le veuille ou non, sont des femmes fières et puissantes, aussi majestueuses que les montagnes de l’Atlas.

Voici une fin encore plus percutante, avec un ton plus poétique, incisif et mémorable : Et toi, Hala Sarhan, tu resteras prisonnière de tes propres échos, à chercher désespérément une lumière qui ne t’éclaire plus, errant dans un désert d’indifférence où personne ne tendra l’oreille à tes cris. Une bulle vide, flottant sans direction, attendant son éclatement final, car la gloire volée finit toujours par se dissiper comme une ombre au lever du jour.

Pendant ce temps, Basma Boussil, comme toutes les femmes marocaines, avancera, fière et invincible, le regard tourné vers l’horizon, portée par le vent des sommets de l’Atlas, intouchable et indomptable, construisant des cathédrales de réussite là où d’autres se noient dans les sables mouvants de la jalousie.

Ne l’oublie jamais: on n’éteint pas la lumière d’une femme libre avec des mots empoisonnés. On n’arrête pas une étoile qui brille, même lorsque les ténèbres s’y acharnent. Et surtout, on ne combat pas la vérité avec l’arme rouillée de la médisance. Alors, continue à hurler dans ton vide…

L’histoire, elle, se souviendra des femmes qui ont construit et non de celles qui ont tenté, en vain, de détruire.