John Bolton, ancien ambassadeur à l’ONU sous la présidence de George Walker Bush, paie cash ses positions va-t-en-guerre au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Viré en 2019 par Trump en raison de «désaccords» sur la politique étrangère américaine, il est désormais privé de la protection du « Secret Service » dont bénéficient les hautes personnalités américaines. «On ne vas pas assurer la sécurité des gens pour le reste de leur vie. Pourquoi faire ?», s’est interrogé le président Trump au sujet de John Bolton. «Je le prenais pour une personne vraiment idiote mais je m’en suis bien servi car à chaque réunion (internationale) avec John Bolton, les gens croyaient qu’il allait les agresser parce que c’est un va-t-en-guerre», a asséné le président Trump, lors d’une conférence de presse tenue hier mardi à la Maison Blanche.
TRUMP: John Bolton and Dick Cheney convinced George Bush to blow up the Middle East. We got nothing out of it except a lot of death.
REPORTER: « Why did you remove John Bolton’s security clearance, sir? »
TRUMP: « Because I think that was enough time. You take a job. You want to… pic.twitter.com/PSB32LZE86
— KanekoaTheGreat (@KanekoaTheGreat) January 22, 2025
«John Bolton et Dick Cheney ont convaincu George Bush de faire exploser le Moyen-Orient. Nous n’en avons rien retiré à part beaucoup de morts», a fustigé Donald Trump, game-changer du cessez-le-feu à Gaza.
Pour rappel, le sinistre John Bolton avait allégué être la cible d’un projet d’assassinat qui aurait été ourdi par l’Iran entre 2021 et 2022 pour venger la mort de son général Qassem Soleimani, tué le 3 janvier 2020 dans une frappe de drone, pour bénéficier de la protection du Secret Service tout au long du mandat du président Biden.
Bolton est désormais abandonné à lui-même, sauf si Alger casse encore sa tirelire pour lui assurer une sécurité privée, en contrepartie des «loyaux » et néanmoins infructueux services qu’il lui a rendus du temps où il était ambassadeur des Etats-Unis auprès de l’ONU (2005-2006). Durant ce mandat, Bolton s’était montré plutôt hostile aux intérêts du Royaume. Il avait notamment tenté de faire accréditer la pseudo thèse, impraticable de l’aveu même de l’ONU, du référendum d’autodétermination» et «l’élargissement du mandat de la Minurso au monitoring des droits de l’Homme».
Bataille perdue pour ce diplomate pyromane et pour un ancien parrain algérien, qui n’est pas au bout de ses « revers ».