L’AFFAIRE « JAMILA BICHR » TOURNE À LA FARCE. UNE NOUVELLE AFFAIRE DANS L’AFFAIRE. LA DÉCLARATION DU PÈRE DE LA DÉFUNTE DÉGAGEANT LA RESPONSABILITÉ DE MUSTAPHA RAMID « LÉGALISÉE » UN JOUR DE REPOS HEBDOMADAIRE

Aujourd’hui les réseaux sociaux se sont fait écho d’une « déclaration légalisée » de Lahcen Bichr (père de la défunte ex-secrétaire du cabinet d’avocat du Ministre d’État) dans laquelle, il tresse des louanges à l’employeur de sa fille.

Il fait endosser à sa fille l’entière responsabilité de sa non déclaration à la CNSS, malgré, selon lui, les multiples insistances de son employeur.

Il rappelle que, récemment, Mustapha Ramid aurait de nouveau insisté auprès de la défunt en l’assurant  qu’il était disposé à payer les amendes de retard, mais sans résultat.

Le père avance que Mustapha Ramid aurait versé dans le compte bancaire de sa fille, à la fin de l’année 2019, un montant de 230 000 dh. Comme il aurait aussi pris en charge les frais de soins pour un montant  de 67 000 dh.

L’opinion publique a été choquée par le fait que la déclaration de Lahcen Bichr ait été « légalisée » (service de légalisation de signature) ce jour même… samedi 20 juin 2020… un jour de repos hebdomadaire pour les services administratifs.

Les cachets sur le document indiquent l’arrondissement Sidi Othmane dont le président du conseil est Mohamed Maait qui est aussi parlementaire PJD.

Muspaha Ramid avait besoin de ce « papier » de Lahcen Bichr pour le présenter  à la « Commission centrale de la probité et de la transparence » du PJD, qui doit l’ auditionner.

De nombreux observateurs estiment que Mustapha Ramid et Mohammed Maait ont des difficultés avec l’application des lois et règlements.

Le premier dont la responsabilité reste engagée en tant qu’employeur pour non déclaration de son employée à la CNSS.

Le second, président d’un arrondissement  ayant ouvert ses locaux administratifs un samedi…  et convoqué  le personnel préposé à la légalisation des signatures.  Cela pose aussi la question  de la « valeur légale » de ce « document » obtenu dans ces conditions.

Cette « affaire dans l’affaire » pourrait obliger  Mohamed Maait à s’expliquer, lui aussi, devant la Commission de la probité et de la transparence du PJD.

L’opinion publique n’accepte plus ce type de comportements. Elle y voit des attitudes de privilégiés  abusant de leurs prérogatives. Et tout cela nuit à l’image d’ un parti qui revendique l’exemplarité…