L’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est une « proposition réaliste » en vue de trouver une solution au différend régional artificiel autour du Sahara marocain, écrit le quotidien péruvien « La Razón ».
Sous le titre « le polisario coule de plus en plus », le grand tirage souligne que le règlement de ce conflit régional passe exclusivement par les Nations Unies, mettant en avant la nécessité de soutenir les efforts déployés dans le cadre de cette proposition, afin de trouver une « solution politique, juste, durable et acceptable par toutes les parties ».
L’auteur de la chronique, l’expert péruvien, Ricardo Sanchez Serra, a passé en revue les efforts du Maroc pour libérer ses provinces du sud du joug du colonialisme, notant que le conflit artificiel autour du Sahara marocain « n’a aucun fondement historique, social ou politique justifiant sa création ou sa perpétuation ».
M. Sanchez Serra s’est, par ailleurs, arrêté sur les revers en série essuyés par les séparatistes à différents niveaux, rappelant, notamment, les décisions de la Cour suprême espagnole concernant la question de la nationalité et l’interdiction de hisser le « chiffon » du polisario au-dessus des bâtiments publics espagnols.
Dans le même contexte, il a également rappelé que la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, a publié sur le compte Twitter de son département, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les États membres officiels de l’Union africaine à l’exception du « chiffon » de la pseudo « rasd ». Lesquels événements constituent un échec cuisant des séparatistes en Espagne, a-t-il fait observer.
L’expert péruvien a de même attiré l’attention sur les conditions inhumaines dans lesquelles vit la population sahraouie, séquestrée dans les camps de Tindouf sur le sol algérien depuis plus de quatre décennies, relevant que le polisario les retient en collusion avec l’Algérie.
Ces revers infligés aux séparatistes du polisario et les échecs qui se suivent appellent à la libération des détenus pour qu’ils retournent au Maroc, leur mère-patrie, et à l’acceptation de l’initiative d’autonomie, une « proposition réaliste » pour régler le conflit artificiel sur le Sahara marocain, a-t-il conclu.