Une raclée qu’Ahmed Attaf et Amar Bendjmaa, respectivement MAE et représentant d’Alger à l’ONU, n’oublieront peut-être pas de sitôt. Ils se sont vu traiter d’«énergumènes diplomatiques», d’«ignares» et de « faussaires de l’histoire », par le vice-Premier ministre malien, le Colonel Abdoulay Maïga, devant la 79ème session de l’Assemblée générale de l’ONU.
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🔴 Le Mali rappelle l’Algérie à ses devoirs historiques« Le Mali exige de ces deux (02) énergumènes diplomatiques qu’ils cessent d’entrer dans l’histoire à reculons. Manifestement, ils ignorent tout, à la fois, de l’histoire entre les peuples frères du… pic.twitter.com/qErX4I3Grg
— AES INFO (@AESinfos) September 28, 2024
M. Maïga répondait aux commentaires sournois et pervers du ministre algérien de « l’Ingérence », Ahmed Attaf, sur «la nécessité d’une solution politique au Mali».
«Nul ne peut aimer le Mali que les Maliens», a encore asséné M. Maïga, suite aux «propositions» malveillantes du vipérin Amar Bendjmaa concernant les présomptions de frappes de drones qui auraient fait «des victimes civiles» en juillet et août derniers à Tinzaouatène, ville malienne limitrophe de l’Algérie.
«Le Mali exige de ces deux (02) énergumènes diplomatiques qu’ils cessent d’entrer dans l’histoire à reculons. Manifestement, ils ignorent tout, à la fois, de l’histoire entre les peuples frères du Mali et de l’Algérie, et la contribution exceptionnelle du Mali à la guerre de libération algérienne, et certainement de la géographie, car ils considèrent, à tort, le Mali comme une wilaya, c’est à dire une province algérienne», a asséné M. Maïga.
Une véritable volée de bois vert MALIENNE à la junte algérienne qui, faute de courage, s’est encore une fois rabattue sur ses moucherons électroniques pour menacer le Mali frère. En plus de l’exil qu’Alger offre depuis décembre 2023 à l’influent imam Mahmoud Dicko, contre la volonté de Bamako qui le considère comme une « menace pour la sécurité intérieure du Mali », Alger parraine deux entités séparatiste et terroriste maliennes: le «Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad» (menée par Bilal Ag Acherif)) et le «Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans» (dirigé par Iyad Ag Ghali).
وقاحة ونذالة مالية 🇲🇱لن تمر مرور الكرام في #الجزائر 🇩🇿
العقيد عبد الله مايغا، المتحدث الرسمي باسم حكومة المجلس العسكري الانقلابي في #مالي يوجه اتهامات خطيرة للجزائر التي انتشلتهم من الاقتتال والجوع pic.twitter.com/dIoqBk7MPu— أحمد حفصي || HAFSI AHMED (@ahafsidz) September 28, 2024
Conseil de sécurité, le jeu malsain d’Alger
Alger veut utiliser son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité pour régler ses comptes avec les autorités du Mali. En cause, l’enterrement, en janvier 2024, du fameux « Accord d’Alger » de 2015.
Il y a tout juste un mois, précisément le 30 août 2024, l’ambassadeur représentant du Mali, Issa Konfourou, avait chargé son homologue algérien, Amar Bendjmaa, qui, à la faveur d’une réunion du Conseil de sécurité, avait tenté misérablement de rameuter contre la République soeur du Mali, accusée de recourir à des «entités non-étatiques» (Cf : groupe paramilitaire pro-russe Wagner) dans son combat contre les séparatistes du CSP-PSD et les terroristes du JNIM qui se sont repliées vers Tinzaouatène, après avoir été chassées de Kidal par les FAMa (Forces armées maliennes).
Les connexions d’Alger avec les groupes séparatistes et terroristes ne sont un secret pour personne mais le mérite de Bamako est d’avoir dit haut ce que tout le monde pensait bas.