Des frappes israéliennes de grande ampleur visant le Hezbollah ont fait 492 morts lundi au Liban, et font craindre un embrasement de la région près d’un an après l’attaque du 7 octobre perpétrée par le Hamas.
L’armée israélienne a confirmé avoir frappé jusque tard dans la soirée « environ 1.600 cibles terroristes dans le sud du Liban et dans la vallée de la Bekaa », des bastions du mouvement pro-iranien qui bombarde régulièrement son territoire en soutien à son allié gazaoui.
In just a few hours, Israel has killed over 200 civilians across Lebanon.
Israel is not defending itself.
Israel is extending its genocide in Gaza to Lebanon. pic.twitter.com/0OSIE96b62
— sarah (@sahouraxo) September 23, 2024
Le Hezbollah a revendiqué de nouveaux tirs dans la nuit de missiles Fadi 2 vers Israël. L’armée israélienne a confirmé avoir détecté une vingtaine de tirs, sans faire état de victimes.
Au Liban, les frappes aériennes israéliennes de lundi « ont causé le martyre de 492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes, et blessé 1.645 autres », a déclaré le Centre des opérations d’urgence du ministère libanais de la Santé dans un décompte en soirée.
L’armée israélienne a fait état d’un « grand nombre » de membres du Hezbollah tués dans la journée.
« C’est une catastrophe, un massacre », a déclaré lundi à l’AFP Jamal Badrane, un médecin de l’hôpital du Secours populaire à Nabatiyé, une ville du sud. « Les frappes n’arrêtent pas, ils nous ont bombardés alors qu’on retirait des blessés », a-t-il dit.
Des milliers de familles ont fui les zones bombardées, selon le ministère de la Santé.
AFP