« Après deux mandats de trois ans à la tête de la Commission Paix et sécurité relevant de l’Union africaine, Smaïl Chergui sera très probablement le dernier Algérien à le conserver », indique Africa Intelligence, faisant état d’un quasi consensus au sein de l’organisation panafricaine sur la nécessité de mettre fin au monopole algérien sur ce poste stratégique pour la paix et la stabilité en Afrique.
Le Nigeria, poids lourd de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), est en pole position pour remplacer l’Algérie, pointée pour l’inefficacité de son rôle face à « l’étendue des conflits » en Afrique de l’Ouest et dans le Sahel, où la complicité du DRS-DSS (renseignements algériens) avec les groupes jihadistes n’est plus à démontrer.
Toujours selon Africa Intelligence, le Nigeria proposerait son ancien ambassadeur en Ethiopie, Bankole Adeoye, qui a notamment travaillé longtemps au sein du Nepad, ou l’actuel conseiller du président nigérian pour les questions de paix et de sécurité, Mustapha Hadiza.
Outre le rôle trouble joué par Alger dans la région sahélo-saharienne, ou encore dans la crise libyenne, il est clair que sa main basse sur la commission stratégique Paix et sécurité a été longtemps instrumentalisé pour servir son agenda hostile envers le Maroc, sur le dossier notamment de son intégrité territoriale.
Il n’est pas étonnant que le président de cette commission budgétivore, le diplomate-agent Smaïl Chergui, en a fait le fer de lance de l’offensive algérienne contre le Maroc. Une partialité criante qui a beaucoup exaspéré les pays africains, pour ne citer qu’eux.
Quand à cela, vient s’ajouter l’attitude irresponsable du dénommé Smaïl Chergui, épinglé dans une enquête diligentée par l’UA en 2018 pour discrimination raciste envers les femmes de couleur au sein de ladite commission, il est clair qu’il n’est plus désirable au sein de la famille africaine.