Une nouvelle manche de l’algarade provoquée par le régime voisin autour du Consul du Maroc à Oran. Dans un communiqué diffusé jeudi après-midi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a tenté de contredire son homologue marocain, Nasser Bourita, en affirmant que « l’Algérie a effectivement demandé au Maroc de rapatrier son consul à Oran ».
« L’Algérie s’est adressée au Maroc dans des termes appropriés et sans équivoque, à prendre les mesures qui s’imposent, lesquelles ne peuvent avoir une autre acception ni autre interprétation que celle du rappel par le Maroc de son consul à Oran », allègue le ministre algérien.
Mardi 9 juin, le chef de la diplomatie marocaine avait précisé que « le rappel du Consul du Maroc à Oran a été décidé à l’initiative exclusive du Maroc même s’il s’est toujours acquitté de ses fonctions de manière tout à fait convenable et professionnelle ».
M. Bourita réagissait à la sortie, le jour même, à Alger, du porte-parole de la présidence algérienne, Belaïd Mohand-Oussaid, accusant le Consul du Maroc à Oran d’être « un officier des services des renseignements marocains ».
« Le Maroc exprime sa consternation face à ces allégations émanant d’un représentant d’une institution censée faire preuve de discernement et de retenue », avait asséné M. Bourita, en exprimant « le rejet par le Maroc de ces assertions ridicules et sans fondement ».