Alors que les tambours de guerre résonnent entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, s’est envolé le 19 février à Kigali, soutien avéré du groupe rebelle « Mars 23 », appuyé selon Kinshasa, l’ONU et les Etats-Unis par des unités de l’armée rwandaise.
Un déplacement dont le but, selon le MDN algérien, serait de « renforcer la coopération militaire bilatérale » et “relever les défis sécuritaires qui prévalent dans le continent africain”, alors que c’est un parti pris algérien flagrant en faveur du Rwanda et la guérilla « Mars 23 », un mouvement majoritairement tutsi installé dans l’est de la RDC, l’un des gisements aurifères les plus riches d’Afrique.
Vous avez donc bien lu: parti pris algérien flagrant en faveur du Rwanda et, par ricochet, un acte hostile à la RD Congo, qui a d’ailleurs bien reçu le message. Lundi 26 février 2024, le vice-premier ministre congolais en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a en effet convoqué l’ambassadeur d’Alger à Kinshasa, le dénommé Mohamed Yazid Bouzid, pour exiger des « explications » sur le déplacement de Chengriha à Kigali.
Il reste maintenant à savoir pourquoi Alger a choisi de se ranger aux côtés du Rwanda dans son conflit contre la RD Congo. Est-il besoin d’être un devin pourquoi le général sénile Chengriha a parcouru 5.131,02 km pour se rendre à Kigali?
La réponse est toute simple: La RD Congo est historiquement un pays ami et allié du Maroc. Et comme le régime algérien souffre d’une maladie aigue qui s’appelle le Maroc et son intégrité territoriale, il a cru bien se venger d’un pays ami et allié du Maroc, la RDC, qui a ouvert un Consulat général à Dakhla le 19 décembre 2020, environ un mois après l’intervention héroïque des Forces armées royales pour libérer El Guerguarate et la nettoyer de toute présence des miliciens séparatistes du « polisario ».