Maroc… UMA… Le réveil brutal et (trop) tardif du ministre algérien des AE !!!

Dans un entretien à la journaliste algérienne d’Al Jazeera, Khadija Benguenna, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, était tout sucre, tout miel. Interrogé sur les relations de son pays avec le Maroc, il s’est fendu d’une réponse des plus sournoises. « On peut considérer l’Algérie comme étant plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc, a-t-il klaxonné.

 

 

Le ministre algérien de « l’ingérence » a tout juste oublié que c’est son pays qui a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc, le 24 août 2021, décidé unilatéralement de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui dessert l’Espagne via le territoire national marocain (31 octobre 2021), qui a décidé la fermeture « immédiate » de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains (22 septembre 2021)…

Ahmed Attaf oublie à l’insu de son gré que c’est lui qui avait poussé à la fermeture par Alger de sa frontière terrestre avec le Maroc le 27 août 1994, après que le Maroc eut imposé la délivrance de visas aux ressortissants algériens, suite à l’ignoble attentat commis le 24 août 1994 par deux terroristes franco-algériens dans le hall de l’hôtel Atlas Asni à Marrakech.

« J’attends avec impatience le jour où nous tenterons de nouveau de relancer l’édification » de l’Union du Maghreb arabe, a-t-il encore dit, oubliant là aussi que c’est son pays, et seulement son pays, qui a porté le coup de grâce au « Maghreb des peuples », en raison de son hostilité chronique envers tous les pays de son voisinage, de Tunis à Rabat, en passant par Tripoli et Nouakchott.

Il va de soi que les propos du MAE algérien sont tout sauf sincères. Le timing de sa sortie médiatique prête d’ailleurs à suspicion. Jamais Alger n’aura été isolée comme elle l’est aujourd’hui. Ni les pays du Maghreb, ni ceux du Sahel, encore moins ceux de la rive nord de la Méditerranée, ne prêtent du crédit à ses propos perfides.