« La direction de Podemos a décidé d’abandonner le groupe parlementaire Sumar au Congrès », a rapporté mardi la presse espagnole, précisant que les cinq députés de « Podemos » vont rejoindre le groupe parlementaire mixte (Bloc nationaliste galicien, BNG, l’Union du peuple navarrais, UPN, et la la Coalition canarienne).
Pour précision, le groupe parlementaire mixte correspond, mutatis mutandis, au groupe des non-inscrits au parlement européen (députés qui ne sont ni membres ni apparentés à un groupe politique).
Rupture entre « Podemos » et « Sumar »: cherchez la femme!
Pablo Iglesias, co-fondateur de « Podemos », avait tenté en vain d’obtenir la reconduction de l’ex-ministre de l’Egalité Irène Montero, – sa compagne avec qui il a eu deux jumeaux -, au sein du nouveau gouvernement de Pedro Sanchez, mais ce dernier a plutôt maintenu Yolanda Díaz, cheffe du parti Sumar, en tant que ministre de l’Emploi.
La décision de « Podemos » relève d’une ambition familiale plutôt que d’un choix proprement dit politique.
Reste maintenant le sort du « polisario », dommage collatéral de cette rupture entre les deux partis d’extrême-gauche.
Mieux vaut être orphelin qu’enfant de parents divorcés, selon une citation anonyme.