Depuis le début du conflit, 11 078 personnes ont été tuées dans les bombardements sur la bande de Gaza, a annoncé vendredi le ministère de la santé de Gaza, dirigé par le Hamas.
De son côté, Israël a revu de 1 400 à 1 200 le nombre de personnes tuées par le Hamas le 7 octobre, après avoir identifié des corps comme étant ceux de combattants du mouvement islamiste palestinien, a annoncé le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Lior Haiat, vendredi soir à l’Agence France-Presse.
La disproportion de la « réponse » d’Israël à l’attaque du Hamas le 7 octobre suscite de plus en plus de condamnations à travers le monde, d’autant plus qu’elle vise intentionnellement les civils palestiniens.
La destruction des hôpitaux à Gaza doit cesser, a demandé le CICR vendredi 10 novembre, soulignant que le système de santé a désormais atteint un « point de non-retour » mettant en danger la vie de milliers de personnes.
« La destruction des hôpitaux à Gaza devient insupportable et doit cesser. La vie de milliers de civils, de patients et de membres du personnel médical est en danger », a déclaré William Schomburg, chef de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza.
Une alerte qui est tombée dans l’oreille d’un sourd. Aux dernières nouvelles, l’armée israélienne encercle l’hôpital Shifa.