Par Youssef CHIHEB*
En revendiquant la responsabilité de l’attentat perpétré dans la nuit de samedi à dimanche (28-29 octobre) dans la ville d’Es-Smara, faisant un mort et blessant grièvement deux personnes, le « polisario » s’est tiré une balle dans la tête.
Le Maroc dispose dorénavant de quatre arguments à faire valoir auprès du Droit international pour faire classer le « polisario » en tant qu’organisation terroriste. Le « polisario » a frappé des civils »; c’est un attentat et non une attaque; il y a des victimes civiles avec un matériel de guerre et, quatrièmement, la milice de Tindouf a reconnu expressément sa responsabilité dans l’attentat qui a secoué la ville d’Es-Smara.
Dès lors, le « polisario » n’est plus un interlocuteur. Le Maroc doit mettre un terme au processus politique.
Il faut bouger vite auprès de l’Union européenne, des Etats-Unis d’Amérique et de l’ONU pour inscrire le « polisario » sur la liste noire des organisations terroristes.
*Docteur, Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne.