L’ouvrage « Le Maroc en quête d’une croissance plus forte et plus inclusive » (Morocco’s Quest for Stronger and Inclusive Growth), publié sous la direction de Roberto Cardarelli et Taline Koranchelian, du Fonds monétaire international (FMI), offre une large vue d’ensemble sur les progrès de l’économie marocaine durant les dernières décennies.
Présenté à l’occasion des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (BM) et du FMI, qui se tiennent du 9 au 15 octobre à Marrakech, cet ouvrage jette aussi la lumière sur le programme de modernisation économique à venir dans le Royaume.
En effet, le Maroc a réalisé au cours des trois dernières décennies des progrès remarquables en matière de stabilité et de développement économiques, souligne-t-on dans ce livre.
Cette période a été caractérisée par une stabilité économique appréciable et une progression régulière des niveaux de vie, deux avancées obtenues grâce à une approche prudente de la politique budgétaire, à un programme efficace d’investissements publics qui ont amélioré l’infrastructure du pays et à une série de réformes.
Ces réformes ont modernisé les cadres de la politique monétaire et de la surveillance financière, ouvert le pays au commerce international et attiré les investisseurs étrangers, et renforcé progressivement la gouvernance des administrations publiques, précise-t-on.
Ce n’est donc pas une coïncidence si, du fait de ces progrès et de l’efficacité reconnue de ses institutions économiques, le Maroc s’est vu accorder en 2023 une ligne de crédit modulable du FMI, qui est une ligne de crédit de précaution réservée aux pays dotés de politiques et de cadres institutionnels très solides.
Selon la publication, l’histoire du Maroc est riche d’enseignements pour de nombreux pays en développement qui s’efforcent encore de construire les bases de leur stabilité macroéconomique, sans oublier que la série de réformes que le Royaume a commencé à mettre en œuvre peut aussi inspirer tous les pays qui souhaitent raffermir leur croissance et la rendre plus inclusive.
Le livre est scindé en quatre parties, dont la première s’intitule “Maroc : réformes passées et programme de transformation”, tandis que la deuxième a pour titre “Renforcer la résilience macroéconomique”. Les troisième et quatrième parties s’intitulent respectivement “Pour une économie plus productive et diversifiée” et “Promouvoir l’inclusion”.
Dans l’avant-propos, la Directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, écrit que le présent ouvrage explore les facteurs sous-jacents de la résilience du Maroc et pointe les nombreuses réformes lancées il y a quelques décennies, y compris pour ouvrir le pays au commerce international, investir dans les infrastructures essentielles, diminuer les subventions non ciblées, renforcer l’indépendance de la Banque centrale, élaborer un cadre de surveillance financière solide et moderniser la gouvernance dans les secteurs public et privé.
De son côté, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, indique, dans la Préface, que cet ouvrage souligne les réalisations déjà accomplies sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, sans méconnaître l’ampleur des défis restant à relever.
“En mettant en perspective les avancées économiques et sociales récentes du Royaume, ce livre témoigne de la montée en puissance de l’Afrique”, soutient-il dans ce livre, fruit de la collaboration notamment d’économistes du FMI et de la BM et d’économistes marocains.