Séisme d’Al Haouz: comment Gad El Maleh a carbonisé une journaliste française

L’émission « C l’hebdo » de France5 a consacré son édition du samedi 16 septembre au séisme qui a frappé le Maroc il y a tout juste une semaine. Pour en parler, Aurélie Casse, animatrice de cette émission, a invité Gad El Maleh. Aux côtés d’Aurélie Casse, une nouvelle bande de chroniqueurs.euses : Natacha Polony, Louis Amar, Victor Dekyvère, Matthieu Belliard et Eva Roque.

Rien à dire sur le casting, encore moins sur le sujet de débat qui est brûlant d’actualité. Une semaine s’est en effet écoulée depuis la survenue du séisme qui a frappé le Maroc. Autant dire à quel point les blessures sont vivaces… Or, ne voilà-t-il pas le « débat » déraper pour farfouiller dans les origines de Gad El Maleh, re-tartiner sur « les relations franco-marocaines difficiles »…

 

 

« Vous avez grandi à Casablanca, vous avez quitté le Maroc à l’âge de 17 ans, votre famille y réside toujours, quelles sont les dernières nouvelles que vous avez? », a hasardé Aurélie Casse en guise de question. « Je n’ai pas plus de nouvelles que vous, vous en avez, cette invasion d’images qui est terrible mais aujourd’hui l’heure est à la mobilisation, il y a l’émotion mais il y a la mobilisation. La question que je me pose est de savoir ce que je peux faire pour mon pays », a rétorqué Gad El Maleh, avant de passer à la sulfateuse les délires d’une presse française pitoyablement arrogante et affreusement indécente, qui a poussé l’outrecuidance et le cynisme jusqu’à se demander si le Maroc pouvait s’en sortir sans la France?

« Chacun fait comme il peut, comme il veut et comment il l’entend, c’est important de dire ça en France où on croit qu’on peut faire des leçons à tout un pays. Je crois que chacun sait faire, chacun a une histoire, une tradition. Il faut laisser chacun gérer comme il peut, comme il le souhaite, comme il le sent. On est dans cette immédiateté, dans cette urgence. Je suis dans la lumière, mais il y a des gens qui le font tous les jours au Maroc, des gens anonymes, je suis très fier de l’élan de solidarité des Marocains… Pour le reste, il y a des spécialistes»…

« Le reste, c’est les relations franco-marocaines difficiles entre la France et le Maroc ces dernières années. Est-ce que ça ne rend pas les choses difficiles pour un franco-marocain? », a dégluti la chroniqueuse de la « d-émission », Natacha Polony.

Réponse du berger à la bergère: « Je ne suis pas franco-marocain, je suis Marocain. Je suis un immigré en France ».

Plus qu’une revendication d’identité, une fierté d’appartenance commune à cette grande Nation qu’est le Maroc.

PS: la vidéo immortalisant cette volée de bois vert infligée par Gad El Maleh à la baudruche médiatique française a été désactivée sur youTube.

Vivement la fake « liberté de presse » en France!