La moutonnaille médiatique algérienne a-elle le courage d’annoncer le mariage gay de Chafik Chengriha à un Français? 

Les médias algériens ont souvent rivalisé d’insultes quand ils évoquent le tourisme au Maroc, accusé sans autre forme de procès d’être « un paradis de la pédophilie et des prédateurs sexuels ». Maintenant que la vérité sur le mariage de Chafik Chengriga, commandant rattaché au bureau militaire de l’ambassade d’Algérie à Paris, à un homme français, a éclaté au grand jour, ont-ils le courage d’en parler, pour ne pas dire (c’est trop leur demander!) le dénoncer, l’homosexualité étant considérée en Algérie comme un délit sévèrement condamné (jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 10 000 dinars algériens d’amende)?

 

 

Seul l’opposant algérien en exil à Paris, Hicham Abboud (voir vidéo ci-haut), avait osé évoquer ce mariage gay du fils du patron de l’armée algérienne, annoncé « en stage » dans la capitale française, alors qu’il a eu droit à une très confortable sinécure payée aux frais du contribuable algérien et, très probablement, à une naturalisation française très chère aux rejetons de la nomenclature algérienne.

Selon la même source, Chafik Chengriha aurait invoqué la « persécution des homosexuels » en Algérie pour tenter de décrocher le Saint-Graal de la naturalisation.

Peur de la « persécution » ou du naufrage du « Titanic Algérie »? C’est plutôt ce dernier scénario qui semble effrayer le commandant Chafik. Et ce n’est surtout pas son géniteur octogénaire qui dira le contraire.