Cette image est loin d’être le fruit du hasard. On y voit le président de la FIFA, Gianni Infantino, serrer chaleureusement les mains de la défenseure de la sélection nationale féminine, Nouhaila Benzina, à l’issue de la qualification historique du Maroc aux huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine organisée conjointement en Australie et en Nouvelle Zélande.
Le patron de l’instance dirigeante du football international a certainement voulu marquer sa solidarité avec Nouhaila Benzina dont le « tort », semble-t-il, est de simplement porter le voile lors de cette Coupe du monde!
Philippe Guibert sur le port du hijab par une joueuse à la Coupe du monde féminine de football : «C’est une régression incroyable», dans #HDPros pic.twitter.com/eexVZB177f
— CNEWS (@CNEWS) July 30, 2023
Par ricochet, M. Infantino a ingénieusement taclé une certaine presse française qui, du haut de son hypocrisie à deux balles, a dénoncé une « régression incroyable »!!!
مراة و قادة 😍👏🏻🦁🙏#FIFAWomensWorldCup Morocco 🇲🇦 #DimaMaghrib
Benzina with giani infantino pic.twitter.com/m2oBQpRpO9— Free Ziyech ⵣ🥑🇲🇦 (@ZiyechsMoeder) August 3, 2023
Cette même presse semble oublier le zèle qu’elle a mis dernièrement à défendre le port du flocage arc-e-en-ciel en soutien aux LGBTQ (lesbiennes (d’où le L), les gays (G), les bisexuel-le-s (B), les trans (T) et les queer (Q), en Ligue 1, ou encore lors du Mondial Qatar (du 20 novembre au 18 décembre 2022). Le Marocain Zakaria Abouhlal, en autres joueurs maghrébins, avait alors essuyé des attaques virulentes de la part de cette presse peu regardante sur l’éthique journalistique et sur les valeurs de tolérance et d’ouverture.
PS: on n’a rien contre les LGBTQ qui existent partout ailleurs, y compris les pays musulmans. Simplement, la liberté n’est pas un principe à la carte. On ne peut la revendiquer pour les uns et la refuser aux autres.