Wagner, bras armé de la Russie à l’étranger, renforce sa présence en République centrafricaine (diapo)

Depuis début juillet, des bruits de couloir évoquent le départ des combattants de Wagner de la République centrafricaine. Cette information a été démentie catégoriquement par « la Communauté des officiers pour la sécurité internationale » (COSI), une société-écran pour le groupe Wagner en Centrafrique.

Selon la même société, sous sanctions américains depuis janvier dernier, le groupe a (plutôt) renforcé sa présence en Centrafrique en prévision du référendum constitutionnel centrafricain prévu le 30 juillet 2023. A en croire la même source, plusieurs centaines de combattants « expérimentés » de Wagner seraient arrivés en Centrafrique pour « assurer la sécurité' »en prévision dudit référendum dans cet Etat d’Afrique centrale.

La société, dirigée par un Russe, Alexandre Ivanov, a accompagné ce communiqué d’images illustrant le maintien des combattants de Wagner en Centrafrique (voir diapo ci-dessous).

 

 

Ces précisions interviennent alors que le groupe Wagner se prépare à changer de « tête », après le coup de force avorté d’Evguéni Prigojine dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 juin contre l’armée russe. Jeudi dernier, le président russe, Vladimir Poutine, avait assuré avoir proposé aux miliciens le nom d’un nouveau chef: Andrei Troshev, un vétéran de guerre et l’un des fondateurs du groupe paramilitaire.