« Un homme a reçu l’autorisation des autorités suédoises de brûler une Torah et une Bible devant l’ambassade d’Israël à Stockholm samedi », rapporte le média suédois Sveriges Radio.
D’après la même source, la demande aurait été faite auprès des autorités par un homme de 30 ans, en « réponse » à l’incendie du Coran. Autant attiser les braises de tensions interreligieuses…
Pour rappel, au premier jour de l’Aïd Al-Adha (29 juin 2023), la police suédoise avait autorisé l’incendie de quelques exemplaires du Saint Coran devant la grande Mosquée de Stockholm. Cet acte de provocation avait suscité de vives réactions de réprobation à travers le monde, dont la plus significative avait été le rappel en consultation de l’ambassadeur de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, et la convocation du Chargé d’affaires du Royaume de Suède à Rabat. Le 3 juillet, Le Pape s’était dit « indigné et dégoûté » par cet autodafé. Idem pour l’ONU qui a dénoncé, le 11 juillet, « un appel à la haine qui constitue une incitation à la violence, à la discrimination et à l’hostilité ».
Malgré l’indignation généralisée, la Suède réplique par un acte tout aussi irresponsable et odieux, soit l’autodafé de la Bible et de la Torah. Face à cet nouvel acte ignominieux, les autorités suédoises vont encore une fois le sacro-saint principe de « la liberté d’expression, protégée par la Constitution ».
Seulement voilà, la Constitution suédoise, est-t-elle supérieure aux Livres des trois religions monothéistes?
Une chose reste sûre: en autorisant l’offense à la foi d’autrui, la Suède dangereusement joue avec le feu.