Palestine: le Sultanat d’Oman salue les efforts soutenus de SM le Roi pour la défense d’Al-Qods Acharif

Le Sultanat d’Oman a salué, mardi à Rabat, les efforts soutenus de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, pour la défense d’Al-Qods Acharif et de ses habitants, la préservation de son identité civilisationnelle et de son statut en tant que symbole de tolérance et de coexistence entre les religions monothéistes.

Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public à l’issue des travaux de la 6ème session de la Commission mixte maroco-omanaise, co-présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi.

Le Sultanat d’Oman a également salué les projets à caractère humanitaire et social réalisés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, bras exécutif du Comité, pour renforcer l’ancrage des Maqdessis dans leur terre et soutenir leur résistance.

Les deux parties ont réaffirmé leur solidarité indéfectible avec le peuple palestinien frère, insistant sur son droit d’établir un État indépendant et souverain avec Al-Qods-Est comme capitale, sur la base du principe de la solution à deux États et de l’Initiative de paix arabe, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Les deux ministres ont appelé, ajoute le communiqué, à intensifier les efforts en vue de sortir le processus de paix de l’impasse, et à relancer les négociations, selon un échéancier bien défini qui conduirait à un accord portant sur l’ensemble des questions de la solution finale, soulignant que la non-résolution de cette question est de nature à « accroître les tensions et l’extrémisme dans la région et constituer une menace à la sécurité et à la stabilité régionales ».

Le Maroc et le Sultanat d’Oman ont réaffirmé leur attachement au statut politique et juridique d’Al-Qods Alcharif, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Les deux parties ont, par ailleurs, renouvelé leur condamnation de l’extrémisme et du terrorisme sous toutes leurs formes, quels qu’en soient les prétextes et les motivations, soulignant que ce fléau dangereux ne doit aucunement être associé à une quelconque civilisation ou religion.

Elles ont mis l’accent, dans ce sens, sur l’importance de la conjugaison des efforts régionaux et internationaux pour combattre et éradiquer le terrorisme et ses causes.